Docteur Sékou Koureissy CONDE nommé affectueusement par certains “le messie de la paix” a particulierement retenu l’attention a raison de son implication depuis des années dans la prevention et la resolution des conflits.
Pour nous qui sommes ses amis, c’est un signe plein de signification, car nous le savons mieux que quiconque que son engagement se caractérise par l’exigence vissée au corps que la paix est le défi que les sociétés africaines doivent relever si elles veulent aborder avec confiance l’avenir et prendre le chemin de la modernité. Cette exigence se complète au plan personnel par les valeurs d’humanisme et une conscience en alerte sur les questions de solidarité. Jamais pris à défaut d’un bon mot pour soulager les peines de ceux qui viennent vers lui nombreux en quête de solution.
A ceux-là, il leur offre l’exemple de sa vie riche, construite sur le dur labeur et sur les bancs du métier de l’école républicaine.
Cette reconnaissance consacre chez lui le dévouement pour les questions de médiation, de paix et la constance de son positionnement dans le débat public sur ces sujets. Depuis son passage au Ministère de la Sécurité, il y’a de cela deux décennies, ou de son propre aveu il fut en prise directe avec les questions de fragilité des institutions et de vulnérabilité sociale. Il en avait tiré la juste conviction que ces questions ne peuvent s’abolir dans le tout répressif comme exutoire, dans le tout sécuritaire qui constituerait une impasse, mais d’affirmer aux institutions la dimension sociale de la police pour maintenir la cohésion sociale.
De cette expérience, il fit le fil conducteur de son engagement d’abord intellectuel : avec sa chaire aux Etats Unis dédiée aux questions de prévention et de résolution des conflits. Cet ancrage dans le monde académique lui permet d’éprouver la première leçon du militantisme qui se résume en une boutade : on ne peut maitriser que ce que l’on s’efforce de comprendre. Cette boutade est au sommets de son enseignement à la jeunesse et au message qu’il transmet à l’ensemble de ses visiteurs venant nombreux de tous les horizons. Pour lui, les grandes peurs meurent d’être reconnues : nommer les choses permet de développer les antidotes pour les prévenir. Il soutient aussi que les actions qui font sens germent des pensées bien préparées. Cette inspiration on la retrouve dans son combat pour la réconciliation nationale qu’il mène avec courage.
Son action est imprégnée aussi de cela d’abord dans une ONG African Crisis Group qu’il anime, intervenant de partout dans la médiation et dans les négociations souvent ardues de paix, la CANEG qu’il a créé est aujourd’hui comme point focal d’une ONG internationale en Afrique de l’ouest Human Coop.Ce parcours fait de lui un personnage central de la vie publique et sa parole compte. Demandé par la plupart des médias de la place. Il ne cesse de distiller de la modération dans un univers radicalisé. A la polémique, il préfère la pédagogie à la place de l’amalgame. Il donne une leçon de clarté à la confusion qui lui substitue la cohérence.
C’est le sens de cet engagement qui est couronné et récompenser.
Par ONG Sociologues sans Frontières Guinée
(+224) 657 88 24 60
YATTARA