Un homme et ses deux enfants dans un bureau de vote à Bamako lors de l'élection présidentielle du Mali le 29 juillet 2018.
« Il est à espérer que le décompte des voix se fera de manière transparente », a déclaré lundi le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, lors d’un point de presse.
Cependant, un certain nombre d'incidents violents et d'autres difficultés ont empêché le vote de se dérouler dans 644 des 4 632 bureaux de vote du nord et du centre du pays, selon le gouvernement malien.
Par ailleurs, l’opération de maintien de la paix de l’ONU au Mali a rapporté que des hommes armés non identifiés ont lancé, dimanche après-midi, 10 obus de mortier contre l’un de ses camps à Aguelhok, dans la région de Kidal.
« Aucune victime ou dommage n'a été signalé », a précisé le porte-parole adjoint du Secrétaire général. « Une force de réaction rapide de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et d'autres forces de sécurité qui patrouillaient déjà à l'extérieur de la ville ont été dépêchés sur la zone », a-t-il ajouté.
Créée en 2013, la MINUSMA appuie les processus électoraux à travers le travail de sa Division des affaires électorale (DAE). Travaillant en équipe intégrée avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la DAE appuie le gouvernement malien dans l’organisation des différents scrutins à travers un soutien, logistique, technique et sécuritaire mais aussi, au niveau de la sensibilisation et de la communication des acteurs du processus.