L'accord de paix a été signé sur le papier samedi 20 juin. Il faut maintenant l'appliquer sur le terrain. Un Comité de suivi de l'accord, composé notamment de la médiation, des différentes forces armés sur le terrain au nord, de la Minusma et de plusieurs pays et institutions, a tenu dimanche sa première réunion. Et cela a été plutôt laborieux.
Un diplomate compare la première réunion du Comité de suivi de l‘accord de paix au premier numéro d’un journal. Donc, tout n’a pas été parfait. D’après les informations de RFI, un problème de leadership a surgi au sein de certains groupes armés. Résultat : des délégations contenaient 15 membres alors qu’il n’en fallait que cinq. Des divergences ont éclaté publiquement, pas entre groupes rivaux, mais à l’intérieur même des mouvements armés.
La rencontre a malgré tout pu se tenir. On sait par exemple avec quasi-certitude que la Mission de l’ONU au Mali assurera le secrétariat du Comité. La présence algérienne à la tête du Comité de suivi fait grincer des dents en coulisses.
Par ailleurs, pour le fonctionnement de cette structure, un règlement intérieur sera – on l’espère - rapidement élaboré. Un consensus semble se dégager pour que le local du Comité de suivi de l’accord soit installé à Bamako.
Reste qu’il faut aller vite, entretenir la flamme. Pour les plus optimistes il faut encore quelques semaines pour que le Comité atteigne sa vitesse de croisière. En attendant, les quatre groupes de travail créés s’apprêtent à s’entendre sur leur mode de fonctionnement.
Source: RFI