Une femme déplacée du nord du Mali, dans la région du Sahel, attend dans un abri temporaire près de la gare routière principale de Mopti. (archive) Photo: PNUD / Nicolas Meulders
Un tel appui passerait par l'intermédiaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Proposée par la France, la résolution 2391 (2017) a été adopté par le Conseil à l'unanimité de ses membres.
Créée en début d'année par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et et le Tchad, la Force conjointe du G5 Sahel a pour mission de lutter contre le terrorisme et les réseaux criminels transnationaux. La Force compte des effectifs en personnel militaire et personnel de police pouvant aller jusqu'à 5 000 personnes.
Par cette résolution, le Conseil précise que « l'appui ne serait accordé aux forces de défense et de sécurité des États du G5 Sahel que lorsqu'elles interviennent sur le territoire malien dans le cadre de la Force conjointe ».
Cet appui prévoit des évacuations sanitaires primaires et secondaires ainsi que l'accès aux articles consommables essentiels (carburant, eau et rations), l'utilisation d'engins de levage et de terrassement et de matériel de génie de l'ONU, et d'unités de génie en uniforme de la MINUSMA pour aider à préparer les bases opérationnelles de la Force conjointe au Mali.
En outre, l'ONU devrait être pleinement remboursée au moyen d'un dispositif de financement coordonné par l'UE aux fins de la coordination des contributions volontaires internationales à l'appui de la Force conjointe, note la résolution qui souligne en plus que « les opérations de la Force conjointe doivent être menées dans le plein respect du droit international, notamment du droit international humanitaire, du droit international des droits de l'homme et du droit international des réfugiés ».
Par ailleurs, le Secrétaire général est priée de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l'homme en cas d'appui de l'ONU à des forces de sécurité non onusiennes, et demande à la Force conjointe de coopérer avec l'ONU pour appliquer cette politique.